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Le micro-travail en France : derrière l'automatisation, de nouvelles précarités au travail ?

Identifier des objets dans une image, transcrire des factures, modérer du contenu sur les médias sociaux, visionner des vidéos de courte durée, copier-coller du texte ou répondre à des sondages en ligne, les micro-tâches qu'effectuent les prestataires recrutés par des plateformes contribuent au développement des intelligences artificielles et sont majoritairement payées à la pièce (de l'ordre de quelques centimes). Un rapport présente les premiers résultats du projet de recherche DiPLab ("Digital Platform Labor") et contribue à pallier la quasi-absence d'études sur le micro-travail - un secteur en hausse - dans les pays d'Europe. Réalisée en 2018, une enquête estime à environ 260 000 le nombre de personnes qui micro-travaillent au moins occasionnellement en France. Un travail généralement invisible et régi par des formes de contrats diverses.

A lire : Le micro-travail en France : derrière l'automatisation, de nouvelles précarités au travail ?, Antonio A. Casilli et Paola Tubaro, 2019 (73 pages)

A lire également : Combien de personnes micro-travaillent en France ?, Cap Rural, 6 mars 2019

Mots-clés: emploi, numérique, genre, précarité